Depuis une quarantaine d'années, on calcule le vent à partir d'images ou d'autres mesures provenant des satellites, principalement géostationnaires. Ces mesures sont ensuite utilisées de manière opérationnelle pour la prévision météorologique. Après un historique et une présentation des méthodes de base de calcul de vents à partir d'images satellites et de leurs limites, je présenterai des applications pour la prévision et une illustration, le calcul des vents de mousson sur l'Afrique de l'ouest. Le calcul de trajectoires de nuages (et indirectement des masses d'air environnantes) est possible grâce à une méthode dérivée de la mesure des vents satellites. Un exemple d'application est la prévision à très court terme du déplacement de masses nuageuses, utile pour la prévision et la gestion de l'énergie photovoltaïque. Des améliorations de la qualité et du nombre des vents satellites géostationnaires ont été obtenues par la génération de satellites actuels, par MSG (Meteosat Second Génération) en particulier. Des progrès sont également attendus de la prochaine génération de satellites, actuellement en préparation (MTG : Meteosat Third Generation), et de nouvelles méthodes produisant des champs de vents denses. Enfin, j'évoquerai le principe de la mesure de vents par lidar Doppler et des résultats attendus. Un tel instrument sera embarqua à bord du satellite ADM-Aeolus, bientôt lancé.