La dynamique turbulente dans la couche limite attachée à une paroi met en jeu des phénomènes physiques complexes et spécifiques aux grands nombres de Reynolds rencontrés dans les applications aéronautiques. En particulier, des structures cohérentes de très grande taille (superstructures) émergeant à grand nombre de Reynolds Re_theta>10^4 sont étudiées ici numériquement dans une couche limite de plaque plane en développement spatial à gradient de pression nul. Leur contribution au frottement moyen pariétal est quantifiée, et leur description spatiale est affinée à l’aide d’une estimation spectrale de la vitesse de convection turbulente.